Les clés pour créer un exemple de CV américain percutant
Postuler pour un emploi à l’étranger devient chose courante, et l’incontournable CV doit tenir compte des codes du pays concerné. Si le poste que vous ciblez est aux États-Unis, vous devrez créer un CV américain, qui obéit à certaines règles. Pour vous guider dans sa rédaction, nous avons listé un certain nombre de points-clés.
Limitez les informations personnelles
La puissance des lois anti-discrimination se reflète sur le CV américain qui ne tolère aucun renseignement susceptible de favoriser ou pénaliser un candidat. Aussi, bannissez toute mention de votre âge ou date de naissance, de votre situation maritale, de votre nationalité, et évidemment, toute indication de vos orientations religieuses ou politiques.
Concernant la photo, seuls les métiers accordant une place essentielle au physique comme le mannequinat l’admettent. Pour les autres professions, le CV est presque anonyme.
Privilégiez les résultats concrets
Les Nord-Américains sont particulièrement férus de chiffres. Vos résultats, les contrats que vous avez signés, les changements que vous avez apportés, les projets que vous avez pilotés…, tout doit être mesuré afin de donner au recruteur une idée claire et immédiate de ce que vous avez apporté à l’entreprise. Pour décrire vos tâches, utilisez les verbes d’action plutôt que des noms communs, c’est plus court et plus efficace.
Soyez aussi précis sur votre réel niveau en anglais. Séparez les notions de « lu », « écrit » et « parlé », et pour chacune, détaillez ce dont vous êtes capable : tenir une discussion courante, participer à des réunions, faire une présentation…
Passez au crible les éventuelles fautes de syntaxe
Même si les mêmes mots existent en français et en anglais américain, leurs sens peuvent être totalement différents. Commencez par vérifier un par un les titres de parties : « Experience » est invariable, même si vous en avez beaucoup ; « Education » désigne votre parcours académique ; quant à vos compétences, elles doivent être regroupées sous l’expression « Special skills » ; enfin, pour parler de vos activités extra-professionnelles, préférez « Miscellaneous », moins restrictif que Hobbies.
Passez ensuite à l’intitulé des fonctions, où les faux-amis sont nombreux, comme « commercial » qui se traduit par « sales representative ». De même concernant le nom des établissements scolaires et les diplômes : mieux vaut garder l’intitulé en français et ajouter entre parenthèses l’équivalent dans le système américain. Quant aux entreprises où vous avez travaillé, le secteur d’activité et l’effectif sont utiles.
Attention enfin aux différences entre l’écriture britannique d’un terme et son équivalent américain. Pensez notamment à « authorize », « analyze », etc., qui prennent un z en américain mais un s en anglais britannique, ou à des mots comme « programme » et « centre » outre-Manche qui deviennent « program » et « center » de l’autre côté de l’Atlantique.
Les exemples de CV en ligne sont là pour vous aider, ne vous en privez pas. Constater votre maîtrise de la langue et votre connaissance des codes du pays sera apprécié par le recruteur, mais surtout contribuera à le rassurer sur votre capacité d’adaptation à votre futur environnement.