Loin d’être une contrainte, les études peuvent changer une vie. Aujourd’hui, de plus en plus de personnes osent reprendre leurs études en France. Qu’ils aient la vingtaine, la trentaine ou même la cinquantaine, que ce soit dans le but de se reconvertir, d’évoluer professionnellement ou encore de trouver un emploi, ils possèdent tous l’envie et la motivation de réintégrer le milieu de l’éducation. Ainsi, il existe de nombreuses alternatives et même des moyens de financement pour ceux se relançant dans l’aventure des études. Seulement, une question persiste, quelles sont les conditions pour reprendre ses études en France ? Nous répondons dans la mesure du possible à votre interrogation.
Tout le monde peut reprendre ses études
La première réponse que nous pourrions offrir à cette interrogation est qu’il n’y a pas de conditions pour reprendre ses études en France. N’importe qui, à n’importe quel âge, à n’importe quel endroit en France, a le droit de se former après avoir quitté le milieu de l’enseignement, et ce à n’importe quel niveau. Mais en réalité, la réponse est légèrement plus complexe que cela, puisqu’elle dépend tout simplement de la formation que vous avez choisie de réintégrer et de l’organisme qui la gère, imposant ses propres modalités d’admissions. Voyons ensemble chacun des cas possibles, mais avant, parlons de votre droit.
La formation professionnelle, un droit pour tous les salariés
Saviez-vous qu’en tant que salarié, vous former est un droit que vous possédez ? Que ce soit dans l’objectif de vous perfectionner ou même de vous reconvertir, la formation professionnelle est votre droit. Elle peut être assumée financièrement par votre employeur ou un organisme privé. Belle opportunité, elle permet de développer vos compétences, tout en continuant votre travail. C’est une chance améliorant votre employabilité et qui peut constituer un levier important dans votre carrière. Un droit à ne pas négliger donc !
Réintégrer un cursus dit « classique »
Si vous souhaitez réintégrer un cursus « classique », les conditions d’admission dépendront de votre âge, de votre statut administratif, ainsi que de la formation que vous envisagez de réintégrer. Voyons tout cela ensemble.
Pour réintégrer une première année de licence, si vous êtes sans statut de protection, vous devrez passer par la DAP, acronyme de Demande d’Admission Préalable, avant mi-janvier. En revanche, si vous possédez un statut de protection, la démarche de candidature se fera directement auprès de l’université. De là, vous connaîtrez les conditions exactes que demande l’université pour intégrer leur cursus.
De même, si vous votre projet est d’accéder à une deuxième/troisième année de licence, ou à une première/seconde année de master, les demandes de candidatures se feront auprès de l’université ou de l’école concernée, de mars à juin.
Enfin, pour les filières post-bac sélectives, type IUT, BTS, CPGE, tout dépendra de votre âge. Si vous êtes âgé de moins de vingt-six ans, les démarches se feront sur APB avant mi-mars. En revanche, si vous avez plus de vingt-six ans, elles se feront, là aussi, directement auprès de l’établissement concerné. Il vous faudra alors envoyer au responsable de la formation votre CV, une lettre de motivation et vos diplômes.
Votre admission en cursus classique dépendra donc majoritairement des diplômes que vous possédez déjà et du nombre de places disponibles. Ainsi, sachez que si vous avez pour projet d’accéder à un master, vous devrez être titulaire d’une licence ou d’une Validation des Acquis Professionnel et Personnel (VAPP). De même, pour être accepté en licence, vous devrez posséder un bac, ou un diplôme de même niveau, ou une VAPP.
Étudier par correspondance
Certaines personnes préfèrent opter pour les études par correspondance plutôt que pour le cursus « classique », et pour cause, cette option présente de nombreux avantages. Possibilité de conserver son emploi actuel, de travailler à son propre rythme et de chez soi, sans avoir l’obligation de se déplacer, elle s’adapte bien mieux au quotidien de ceux déjà entrés dans la vie active. C’est pourquoi, aujourd’hui, nombreux sont les organismes proposant leur formation à distance, avec à la clé l’obtention de diplômes reconnus par l’État. Néanmoins, ce choix n’est pas fait pour tout le monde, car il demande une réelle organisation, rigueur et motivation. Comme pour le cursus « classique », les modalités d’accès à ces formations dépendent, là aussi, de la formation souhaitée et du niveau visé.
Reprendre ses études avec les cours du soir
Enfin, les cours du soir peuvent également se révéler être une bonne alternative au cursus « classique » afin d’approfondir vos connaissances dans un domaine spécifique. Que vous soyez salariés ou non, ces cours sont ouverts à tout le monde. Certains, proposés par la mairie peuvent même être gratuits. Mais la plupart sont proposés par l’AFPA et là encore, les conditions d’accessibilité dépendent de votre bagage de diplômes.
Par conséquent, se replonger dans les livres et se remettre à étudier est une option qui séduit de plus en plus. Pouvant apporter un véritable coup de booste à votre carrière, la reprise des études ne peut que vous être bénéfique. Retenez que tout le monde peut intégrer à nouveau une formation, à n’importe quel âge, salarié ou non. Les modalités d’admissibilités dépendront simplement du cursus souhaité, du niveau visé et des conditions imposées par chaque établissement.