Comment se déroule le test du Tage Mage

Principalement utilisée par les écoles de commerces et les instituts d’administration des entreprises (IAE), l’épreuve du Tage Mage évalue la capacité d’un individu à poursuivre des études de gestion au niveau master. Elle est donc censée faire appel à des aptitudes exigées dans le travail d’un futur manager.

 

Un test pluridisciplinaire, séquencé et sous pression

Le test se compose en trois parties : les aptitudes verbales, les aptitudes à la résolution des problèmes et les aptitudes aux raisonnements logiques. La première partie verbale se compose d’une compréhension de texte, puis d’une évaluation dite « d’expression » consistant à reformuler un texte bref. Le second temps consacré à la résolution des problèmes présente d’abord une partie « calcul » et une partie « logique » faisant appel à la détermination des hypothèses nécessaires pour trouver une solution.

Enfin, la partie sur le raisonnement sanctionne deux facultés très différentes : le raisonnement face à des situations quotidiennes d’une part, la capacité à compléter des suites chiffrées ou lettrées d’autre part. Au total, cela constitue six sous-parties formant 6 exercices de 20 minutes chacun à enchaîner séparément. Il n’est donc jamais possible de passer ou de revenir à un autre exercice au moment où l’on en effectue un. Le personnel qui surveille le déroulement de l’examen est supposé être intransigeant dans l’application de cette règle.

Méthode d’évaluation et résultats

L’enjeu du test n’est pas tant dans son niveau, abordable pour la plupart des étudiants de l’enseignement supérieur, que dans le peu de temps accordé à chaque sous-partie. C’est donc plus un savoir-faire consistant à raisonner avec efficience qu’un certain niveau mathématique ou littéraire qui est évalué. De ce point de vue, l’évaluation a donc pour objectif d’apprécier une capacité de résistance au stress. Concernant la notation, le score du Tage Mage se calcule sur un total de 600 points obtenus par l’enchaînement de 90 questions, les 6 sous-parties en disposant de 15 chacune.

Aussi, chaque mauvaise réponse entraîne des retraits de points, mais cela n’est pas le cas pour les absences de réponse. Les questions appellent également 5 réponses possibles, une seule étant correcte. En ce qui concerne la répartition des points, les 6 sous-tests sont théoriquement censés être de même valeur.

Cependant, certaines écoles peuvent leur attribuer des coefficients différents afin de privilégier certains profils dans leur recrutement. Dans cette perspective, il convient de préciser que les considérations d’échec ou de réussite ne dépendent pas d’un seuil particulier dans le score total. Chaque école spécifie le nombre de points à partir duquel elle estime le résultat satisfaisant.

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