Insertion professionnelle : Écoles de commerce VS Écoles publiques

L’analyse des données scolaires démontre que chaque année, sorte des établissements du second cycle, une moyenne de 300 000 jeunes titulaires d’un baccalauréat ou son équivalent. Commence alors une phase de questionnement pour la continuité des études : dans quelle école faut-il aller ? Serais-je rapidement inséré à la fin des études ? Pour les aspirants aux études de finance, marketing, commerce ou management, il faut faire un choix supplémentaire. Est-il préférable d’aller dans l’une des écoles de commerce, ou devrais-je me concentrer sur des écoles publiques ?

 

Situation des deux programmes 
La presse dresse chaque jour un portrait peu reluisant sur les écoles de commerce et de ce fait, l’image que les lecteurs en ont s’en trouve dégradée. Pour eux, ces écoles sont un condensé d’enfants de riches cupides et vicieux. C’est le raccourci pour obtenir un diplôme, puisqu’on ne peut pas dépenser autant d’argent et ne pas en ressortir sans son parchemin. Un autre cliché, largement partagé, c’est qu’on apprend à ces jeunes de traiter indignement les travailleurs et d’être à l’origine des crises économiques qui secouent le pays. Par contre, les écoles publiques sont reconnues comme des établissements où prime le mérite. N’y entre que les jeunes totalement dévouées à la poursuite des études universitaires. Les établissements publics sont liés par des conventions aux universités et de ce fait les apprenants qui y sortent possèdent un diplôme universitaire. L’école publique donne les mêmes cours qu’une école de commerce et délivre les diplômes sur le modèle LMD.

 

L’argent au centre des débats 
C’est plus une question d’argent qui oppose les deux systèmes. Pour être accepté dans une école de commerce, il faut de l’argent. Dans les écoles publiques, les frais d’entrée sont dérisoires, voire inexistants. La scolarité est certes élevée dans les établissements de commerce, mais l’entrée est tout aussi prestigieuse. Tout jeune aspirant à une école de commerce doit passer par deux étapes : deux ans de prépa et un examen d’entrée. Le concours se déroule anonymement, ce qui discrédite la thèse de l’achat des places par les bourgeois. Les établissements publics ont le vent en poupe vu l’écart des frais d’admission. C’est en 1950 que les premières d’entre elles ont été créées et à ce jour, on en trouve dans chaque ville.

 

L’insertion professionnelle 
Selon Wikipédia, l’insertion professionnelle est le processus d’intégration d’une personne dans un système socio-économique selon ses normes et règles. Les jeunes sortis de ces deux milieux ont-ils le même poids pour l’insertion professionnelle ? La réponse est non et pour au moins deux raisons. Les entreprises ont une forte estime pour les étudiants des écoles de commerce. Cette image repose sur le fait qu’elles ont été longtemps seules et sont prestigieuses. Ce crédit diminue au profit des jeunes d’universités publiques. Le réseau d’anciens représente le deuxième avantage. Ces élèves font tout pour conserver l’image d’école d’élite et recommandent la plupart du temps des jeunes sortis de ces écoles.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *